Le rail permet l’échange des denrées et des produits; mais il permet aussi l’échange des personnes. Les premières personnes à bénéficier de l’accueil sur notre territoire seront… les malades tuberculeux.
Le Sanatorium Laurentien, . Source : https://media.baladodecouverte.com/294/5b68591965932.jpg
Une affiche antituberculeuse, début XX è siècle, France
En 1895, Elizabeth Wand, une infirmière de New York, découvre que l’air sec de Sainte-Agathe est très bénéfique pour les victimes de la tuberculose. Elle fonde un premier sanatorium dans la région. C’est dans des sanatoriums que l’on place les malades en isolement pour les soigner: on croit alors que repos, grand air, exercices quotidiens et calme absolu vont avoir raison de la maladie. Plus d’une vingtaine de sanatorium verront ici le jour au début du XXème siècle. Le premier en importance voit le jour en 1908, le Sanatorium Laurentien. Puis suivra le Mont-Sinaï sanatorium de la communauté juive. Comme le traitement peut durer plus de 20 ans; plusieurs familles viendront s’installer temporairement ou de façon permanente dans la région pour accompagner certains de leurs membres. Le dernier sanatorium à ouvrir ses portes chez nous sera la Résidence Sainte-Esther des sœurs Sainte-Anne, à côté de l’église en 1922. C’est la naissance d’une industrie de l’accueil. Une industrie qui se développe très rapidement.
Déjà en 1912 on dit que la région de Sainte-Agathe, dont Val-David sera séparée, est l’un des endroits les plus recherchés au Canada pour les différents genres de sports d’hiver (le tobbogan, le bob-sleigh et surtout le ski), et pour les sports d’été (canotage, randonnée, yachting, tennis)