
Simone Campeau : Cinquante ans professeur!
Simone Campeau a connu une carrière de 51 ans sans interruption dans l’enseignement. Une carrière qu’elle a surtout exercée à Val-David (pendant 37 ans).
L’histoire d’un village est constituée de la vie d’hommes et de femmes le plus souvent anonymes. Les femmes surtout disparaissent dans les replis du temps sans laisser de traces inscrites dans l’Histoire. Pourtant, elles ont contribué autant que leurs partenaires au développement et à l’essor de leur communauté. Voici quelques portraits éloquents de Val-Davidoises qui ont marqué la vie notre village au fil du siècle qui s’achève. Des modèles inspirants pour les générations suivantes. (Jocelyne Aird-Bélanger)
Vous connaissez de ces femmes remarquables et vous voulez leur rendre hommage? Vous pouvez communiquer avec la Société d’histoire et du patrimoine de Val-David.
TÉLÉHONE 514-220-3184
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Simone Campeau a connu une carrière de 51 ans sans interruption dans l’enseignement. Une carrière qu’elle a surtout exercée à Val-David (pendant 37 ans).
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Au début du XIXe siècle, la population du Bas-Canada (le Québec actuel) ne cesse de croître. En un siècle, la population est multipliée par 5, passant de 350 000 personnes vers 1825 à 1 650 000 au début du XXe siècle. Bientôt, le territoire dédié à l’agriculture ne répond plus aux besoins de la population. Les temps sont durs.
L’industrialisation apparaît comme une solution, mais elle change radicalement les habitudes de vie, le rapport à l’argent, la vie familiale, le rôle des femmes et les liens sociaux. Les manufactures offrent des salaires alléchants pour qui ne peut plus vivre à la campagne, mais au prix de conditions de vie difficiles. Passant d’une vie communautaire axée sur l’agriculture à une production organisée et spécialisée, les nouveaux citadins doivent se soumettre aux règles des industries et des villes.
À partir des années 1820, de nombreux Canadiens français émigrent vers les villes de la Nouvelle-Angleterre où l’industrie de la filature exige une main-d’œuvre abondante. Entre 1840 et 1930, près de 900 000 personnes traversent la frontière dans l’espoir d’améliorer leur sort.
Pour pallier cet exode, un grand mouvement de colonisation est mis en œuvre. Des mesures sont mises en place pour inciter la population à s’approprier les vastes territoires encore peu peuplés des Laurentides, de Lanaudière, de la Mauricie, des Bois-Francs et du lac Saint-Jean.
Ainsi, débute la conquête des Cantons du Nord.